Jean de Longueval, capitaine du château de Villers-Cotterêts, et sa seigneurie de Chavres (1569 – )

Après un premier billet consacré à Guillaume du Sable, le deuxième est consacré à un autre personnage du Valois qui a fréquenté durant une grande partie du XVIè siècle la cour des rois de France : Jean de Longueval, qui fut capitaine de Villers-Cotterêts et de la forêt de Retz, et écuyer tranchant des rois Henri II et François II.  Les deux personnages se connaissaient puisque Guillaume du Sable rédige une épitaphe pour Jean de Longueval dans « La Muse Chasseresse », dans laquelle on apprend qu’il serait mort (en 1583) à … 105 ans (ce qui, au vu des autres éléments biographiques en notre possession, semble plus que douteux) et aurait servi … 6 rois (Guillaume du Sable se targuait quand à lui d’en avoir servi pas moins de 8, depuis François 1er) :

Cent cinq and j’ai vécu, ô bel âge
Heureux, ayant l’honneur d’avoir servi six rois,
Dont généreusement j’ai milité sous trois
Quarante ans pour le moins, jusqu’au chenu pélage,
Pour mon commencement, fis mon apprentissage
Dessous Louis douzième, à Ravenne, où j’étois
Ce bon roi mort, je vins à ce grand roi François
Puis à Henri second, son fils, prince très sage.
les trois autres rois sont les enfants d’icelui;
François, Charles, Henri, régrant pour le jourd’hui;
Et sous lequel acquis j’ai cette sépulture
Car ayant atteint l’âge de la décrépité,
Où l’homme enfant revient, par la mort suscité,
Pour payer le tribut à l’humaine nature.

Jean de Longueval a fait l’objet de deux notices, dans un Bulletin de la Société Historique de Villers-Cotterêts publié en 1964, l’une d’A. Moreau-Néret et l’autre de R. PatryJean de Longueval n’était pas originaire du Valois : les différents documents le mentionnant indiquent que si il possédait dans le Valois la seigneurie de Chavres (aujourd’hui hameau de Vauciennes, Oise. Seigneurie acquise en 1569, voir ci-dessous), il possédait principalement la seigneurie de Montgeroult (Val d’Oise) par héritage de sa mère, Jeanne de Dampont, marié à un seigneur du nom de Longueval dont on ignore le prénom (on pourra à ce sujet se référer à la « Notice Historique sur Montgeroult », rédigé en 1873 par Loisel, curé de Montgeroult). Jean de Longueval possédait aussi la seigneurie de L’Espine (non localisée), ainsi que des fiefs dans le Santerre (Rethonvillers, Le Quesnel). Il ne possédait en revanche pas le fief de la Muette, à Largny-sur-Automne, comme cela a pu être écrit par A. Moreau-Néret, puis rectifié par D. Rolland, qui a consulté aux Archives Nationales la liasse consacrée à la Muette conservée en série R4. La confusion vient peut-être du fait que La Muette avait appartenu à la famille de la femme de Jean de Longueval, les du Haste (famille d’origine roturière, originaire des environs de Gilocourt), avant d’être cédée à Louise de Longueval, fille de Jean, et son mari René de Blajan.

Maxime de Sars, l’auteur du Laonnois Féodal, s’interrogeait sur les origines de Jean de Longueval. Le 13 septembre 1929 il écrit à l’historien Roger Rodière, qui avait transcrit une « Histoire Généalogique de la maison de Longueval par Dom Gosse, prieur d’Arrouaix, de l’Académie d’Arras » afin de l’interroger : « Votre manuscrit contient peut-être la branche des seigneurs de l’Epine que je n’ai trouvé nulle par. Je me rappelle très bien en avoir trouvé la trace dans un chartier de Roucy, qui a malheureusement disparu. C’est peu pour une branche qui a dû subsiter pendant au moins 200 ans. Peut-être pourrez-vous m’aider à les sauver de l’oubli ? ». Rodière écrit en marge de la lettre « Personnage à moi inconnus » (Archives Départementales du Pas de Calais, microfilm 2Mi 301R1, folio 182 – merci à mon correspondant RYG pour ces informations).

De Sars ne mentionne pas qu’il s’agit des Longueval de Villers-Cotterêts, ce qui aurait mis Rodière sur la piste. En effet dans le manuscrit de Dom Gosse, au folio 345, il y a une mention : « de Longueval, seigneurs et propriétaires de fiefs à Frémerville, Hellenville en Santerre, Caillouel, Artonvillers, etc. dans les environs de Chauny » puis une liste de noms dans laquelle figure : « Jean de Longueval, seigneur d’Artonvillers près de Chauny, baron de Montgobert (NB : lire Montgeroult) dans la région de Pontoise, né en 1477 et mors en 1583, est inhumé dans la chapelle de St-Sébastien chez les Prémontrés de Villers Cotterêts« . Les Longueval de Villers-Cotterêts possédaient effectivement des biens et des fiefs dans le Santerre : en 1614, Barbe du Haste, veuve de Jean de Longueval, et Charles de Longueval, son fils, se présente devant le notaire de Villers-Cotterêts (Archives Départementales de l’Aisne, 187E/2) pour effectuer plusieurs transactions concernant des biens qu’ils possèdent dans le Santerre, et notamment au Quesnel, à Fouquescourt et à « Artonvillers » (Rethonvillers, Somme) :

  • bail par Barbe du Haste, veuve de feu Jean de Longueval, « vivant seigneur de Montgeroult, l’Epine et Foucquicourt en partie », à Louis Maton, d’une maison et de terres à Foucquicourt (Fouquescourt, Somme).
  • bail par Charles de Longueval, capitaine gouverneur du château de Villers-Cotterêts, « demeurant audit château, seigneur de l’Espine, Chavres, Noue et Artonville », de terres et d’un fief noble au terroir du Quesnel, pays de Santerre
  • bail par le même Charles de Longueval à Marie Clériot, « demeurant à Artonvillers », de la maison seigneuriale de Rethonvillers et de terres au même lieu.

Il est donc possible que la famille de Jean de Longueval soit cette branche des Longueval établie de tout temps dans le Santerrre (Jean de Longueval, dit Bruyant, relève en 1407 un fief située à Framerville, qui lui est échu par la mort de Jean de Longueval, dit Lancelot, son père). Il n’avait donc qu’un lien de parenté très éloigné avec d’autres nobles du nom de Longueval vivant à cette époque dans l’actuel département de l’Aisne, notamment les Longueval d’Haraucourt, seigneurs de Manicamp.

Un grand nombre de documents originaux concernant Jean de Longueval et sa famille sont parvenus jusqu’à nous, notamment dans la série R4 des Archives Nationales (qui contient des dizaines de cartons renfermant des documents fonciers et féodaux de l’ancien Duché de Valois) et dans les minutiers notariaux de Villers-Cotterêts. Le carton R/4/94 des Archives Nationales contient notamment un certain nombre de documents relatifs à la seigneurie de Chavres, dont plusieurs concernent Jean de Longueval, et dont les analyses se trouvent ci-après (le texte de ces analyses est celui écrit d’une main inconnue, sur l’en-tête des documents, sans doute au XVIIIè siècle).

chavres1

Le hameau de Chavres à Vauciennes – source : Wikimedia Commons

Au milieu du XVIè siècle, la seigneurie de Chavres appartenait aux religieux de Longpont. Ces derniers l’avaient baillée en août 1564 à un nommé Jean Legrand. Le 20 mai 1569, les religieux de Longpont vendent moyennant 3000 livres la « terre et seigneurie de Chavres » à Jean de Longueval, « chevalier, seigneur de Montgeroult, écuyer tranchant du roi, capitaine de Villers-Cotterêts ». Il leur donne en échange une maison à Chavres et s’engage à permettre le passage des porcs de l’abbaye. L’abbaye se réserve en outre le droit de paisson en forêt de Retz. Jean de Longueval possédait déjà à cette époque des biens à Chavres : le 24 avril 1557 il y avait acquis une maison, une tuilerie et 6 arpents de terres. Jean de Longueval s’acquitte des 3000 livres le jour de son achat de la seigneurie, comme le montre une quittance, et le 26 mai suivant les « commissaires députés pur l’aliénation des biens du clergé » confirment la vente, et le roi signe des lettres-patentes en ce sens.

Un conflit débute alors immédiatement entre le pouvoir royal et Jean de Longueval, car celui-ci prétendait avoir droit de justice à Chavres. Une série de documents témoignent de ce conflit :

    • 1er octobre 1573: lettre du procureur général du Parlement, et de Bataille, procureur du roi à Crépy-en-Valois, reprenant tous les anciens titres sur lesquels Jean de Longueval se fonde pour prétendre avoir le droit de justice à Chavres ;
    • même époque, non daté : moyens du procureur du roi contre Jean de Longueval, qui prétendait avoir droit de justice à Chavres ;
    • même époque, non daté : causes et moyens d’appel de Jean de Longueval, appelant les défenses qui lui avaient été faites de faire aucun usage de l’exercice de justice à Chaves ;
    • même époque, non daté : contradiction du procureur général du roi au Parlement et du procureru général de la reine mère contre la production de Jean de Longueval, seigneur de Chavres. En mention marginale on y lit un résumé du conflit : « le sieur de Longueval depuis l’acquisition qu’il avait faite de la seigneurie de Chavres des religieux de Longpont s’efforcait d’y établir une justice. Le procureur du roi l’avait fait assigner; défense lui avait été faite de faire exercer une justice à Chavres. Il en était appelant au Parlement (..) Le sieur de Longueval depuis son acquisition avait fait assigner le procureur du roi pour voir dire qu’il lui serait adjugé haute, moyenne et basse justice à Chavres (…) Mais par ses écritures du 16 mars 1570 il avait déclaré qu’il se désistait de la haute justice et qu’il se contentait de la moyenne et basse. Ainsi ne peut plus prétendre la haute justice que cependant il demande (…) Pendant le cours du procès il avait établi un de ses soldats maire à Chavres et contraint les habitants de plaider pardevant lui (…) Les religieux de Longpont s’étaient efforcé de s’attribuer droit de justice foncière à cause de quelques censives qu’ils y avaient. Cette justice consistaient en la connaissance des cens, lots, vins et ventes (…) Cette justice abolie par la réformation de la coutume de Valois en 1539 (…) Depuis les religieux n’avaient exercé aucun degré de juridiction à Chavres (…) En 1542 le roi vendit à Pierre de Noue, seigneur du Plessis-aux-Bois, la justice de Vauciennes, le village de Chavres y était compris, n’étant qu’une même mairie. Ce Pierre de Noue a joui du droit de justice à Chavres jusqu’au rachat qu’en a fait le roi (…) Les habitants de Chavres sont sujets à la banalité du moulin de Pondront appartenant au roi et à la reine-mère (…) Le sieur de Longueval aurait fait publier par le curé qu’il était fait défense aux habitants, sous peine d’amende, de reconnaître cette banalité. »
    • enfin, le 16 juillet 1580 : sentence qui déclare l’emprisonnement fait de l’ordre de Jean de Longueval, seigneur de Chavres, dans les prisons de Chavres du nommé Beltoy, maire pour le roi à Chavres, tortionnaire. A la suite de cet événement Jean de Longueval est condamné « en tous ses dépends, dommages et intérêts, et lui fait défense de plus troubler le maire dans l’exercice de ses fonctions, sous peine de 600 livres d’amende et de confiscation de sa terre ».

C’est le dernier document connu concernant la seigneurie de Chavres et Jean de Longueval, qui mourut trois ans plus tard. En revanche, sa mort est à l’origine éclate un autre conflit entre sa veuve, Barbe du Haste, et le pouvoir royal:  la seigneurie de Chavres avait été confisqué, car Barbe du Haste n’avait pas payé au pouvoir royal le droit de relief dû à la mort de Jean de Longueval, à cause de la « mutation » du fief. Elle reçoit dans ce conflit, qui curieusement ne survient que trente ans après la mort de Longueval, le soutien des religieux de Longpont.

  • 30 mai 1612 : saisie féodale de la terre et seigneurie de Chavres à la requête du procureur du roi et de la reine Marguerite duchesse de Valois.
  • 13 juin 1612 : dénonciation par Barbe du Haste, veuve de Jean de Longueval, aux religieux de Longpont, de la saisie féodale de la terre et seigneurie de Chavres faite à la requête du procureur du roi. Elle prétend que leur contrat d’acquisition de Chavres porte que le droit de relief était dû aux religieux.
  • 21 juillet 1612 Procuration de l’abbé de Longpont pour intervenir en la cause entre le procureur du roi et Barbe du Haste, veuve de Jean de Longueval, et soutenir que Chavres doit relever de l’abbaye parce qu’elle ne l’a vendue qu’à charge de relief en cas de mutation.
  • même époque, non daté:  écritures des religieux de Longpont intervenant pour Barbe du Haste, veuve de défunt Jean de Longueval, contre le procureur du roi. Ils prétendent parce que le roi leur a permis de rentrer comme les autres gens d’église dans les biens qu’ils avaient vendus, en remboursant; la vente qu’ils ont faite de Chavres n’est point une vraie aliénation mais un simple engagement et que Chavres doit toujours relever d’eux.
  • 20 septembre 1612 : plaidoyer du procureur du roi contre Barbe le Haste, veuve de Jean de Longueval, et les religieux, abbé et couvent de Longpont, intervenants. Le procureur du roi avait fait saisir Chavres faute de devoirs non faits. La dame de Longueval prétendait n’en point devoir au roi. Les religieux de Longpont prétendaient que s’étaient à eux que les devoirs était dûs.

Les archives restent muettes sur l’épilogue du conflit. Toutefois, la même liasse contient un ensemble de documents féodaux datés de la seconde moitié du XVIIè siècle concernant la possession de la seigneurie de Chavres par la famille de Donon. Un de ces documents, daté de 1646, est l’acte de « foi et hommage » d’Antoine de Donon (fils de Jean de Donon et Marie de Longueval, petit-fils ou arrière-petit-fils de Jean de Longueval) pour son fief de Chavres. Il est alors mentionné que Chavres lui appartenait « par échange fait avec Charles de Longueval, écuyer, seigneur de l’Espine », qui n’était autre que le fils de Jean de Longueval : Barbe du Haste était donc parvenue à récupérer la jouissance de son fief de Chavres, avant qu’à son décès le fief ne passe à son fils Charles, puis, par échange, à la famille de Donon.

LKO

9 réflexions au sujet de « Jean de Longueval, capitaine du château de Villers-Cotterêts, et sa seigneurie de Chavres (1569 – ) »

  1. de La Personne

    Merci pour cet article ,car je descends de Jean de Longueval par une autre de ses filles non citee dans l’article, jeanne de longueval, qui epousa jean de La Personne ,elle est dite fille de jean de Longueval maitre d’hotel du duc de vendome et en etudiant les details de la vie de ce jean de Longueval (de villers cotterets) il appert qu’il a eu de nombreuses fonctions dans sa vie dont celle ci…Il semble donc que ce personnage soit bien mon ancetre ,la question me passionne…J’aimerais pouvoir echanger avec tous ceux qui portent un interet a cette personnalité du Valois
    bravo encore pour cette etude
    tres cordialement
    Franck de La Personne

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  2. archivesduvalois

    Bonjour Franck,

    Merci pour votre commentaire. J’ai justement dans mes tiroirs un billet de blog sur une famille « de la Personne » à laquelle je me suis intéressé depuis très longtemps, originaire de la Brie et à ma connaissance peu ou pas documentée, qui s’établit à la fin du XVIème siècle à Orrouy (Oise), tige des de la Personne de Taillefontaine et d’Ambleny (Aisne). A suivre !

    Pour ce qui est des Longueval, je n’ai pas dans mes notes de trace de cette Jeanne de Longueval, ni du fait que Jean de Longueval de Villers-Cotterêts ait été maître d’hôtel du duc de Vendôme. Certaines généalogies mentionnent une Jeanne de Longueval, mariée à un Jean de la Personne, et fille de Philippe (et pas Jean) de Longueval, seigneur d’Haraucourt, et de Suzanne de Wignacourt. Vous me confirmez qu’il ne s’agit pas du même couple ?

    Dans l’attente de vous lire.
    Laurent.

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    1. de La Personne

      Mon cher Laurent ,

      j’etais ravi de decouvrir votre message aujourd’hui en triant mes mails et je suis desolé de ne pas l’avoir vu plus tot…!?! Je suis tres interessé par tous vos travaux ,car j’ai egalement trouvé pas mal de choses dont notamment des infos sur certaines branches de cette famille briarde…Mes ancetres ont egalement fait un passage dans la brie.
      Tout ce que vous pourrez m’apprendre sur la branche de l’Oise me rejouira!!!! ces etudes me passionnent!

      concernant Jeanne de Longueval,dans le document BNF dont je dispose,elle bien dite fille de Jean et le duc de vendome le cite dans son testament de 1537….Il semble bien s’agir de votre jean de Longueval.
      Pour le dit « Philippe » certains l’appellent « Jean Philippe » et de plus est indiqué comme pere de celui qui epouse une d’estrees hors il semble bien s’agir de la meme famille…?
      Les genealogies etablies sont toutes fausses concernant les Longueval.Il faudrait y remedier!
      l’oncle de Jeanne etait jean de Longueval, vicomte de Beaurieux(oise) epoux de Marguerite de « Fourmanssart » alias Renansart je pense….la dite Marguerite a légué de nombreux biens a tingry et beaurieux….c’est un vrai mystere!
      Je serai ravi d’echanger avec vous sur ce sujet ou ces sujets.

      Si vous souhaitiez m’adresser des informations sur les La Personne Briards installes sur Orrouy ensuite,je serai ravi de vous faire suivre tous les elements qui pourront contribuer a votre etude.CVela fait 20ans que j’entasse des infos sur toutes les branches ,il est temps de mettre de l’ordre…De plus vos etudes sont tellement soignees…Mon mail est :
      fdlp@orange.fr
      ou
      franck.de-la-personne@orange.fr
      Bien cordialement a vous

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  3. de La Personne

    nota bene: »qui étaient sous les ondrees ides Capitaines des ‘Ohasses. Cette
    .pièce, datée du 15 Janviier 1594, concerne le fils ,de Jean de
    Longueval : Oharles, et a été remise par M. Troneheit, de
    Villers-.Cotterêts, aux Archives Ide la Société Arohéo’logique,
    Historique et Slciientiifi~qwe de S,oissons en 18:63 (bulletin !de
    cette .Socilété, premiEre série, tame 17, )page 2499 : .
    Suivent les noms des Idonze hommes que Charles de Longueval
    Escuyer, certi,fie ZtPe en bon et sudfisant état et é,quipage ide
    guerre et < le service actuel Idu &âteau de Vilkrs-
    Cotterêts (< [duquel ils se sont 1oyau.lument et fidè'lement
    acquitez … )). (,La sol~de était de 10 sous ipour le sergent).
    A la mort ,de Jean de Longueval en 1583, son fils aîné,
    Gharles ide 2Longuleval conserva cette oharge. de Capitaine ,des
    Chass!es ; Philippe de Longueva1 Seigneur de Cramailles, lui
    succé,da jusqu',à sa mort en 1620. La maison ,d',Estrées entra
    ensuite en 'possiession de la capitainerie qui passa au au Marquis de Bacbançon."

    Lien entre Philippe de Longueva sgr de cramaille ?

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  4. de La Personne

    Désolé pour le message précédent,les erreurs de frappe ne sont pas de mon fait…cependant on peut lire l’essentiel.Je reviens vers vous car ,il semble que vous ayez raison sur mon ancetre Jeanne ,elle apparait en effet sur de nombreuses genealogies comme fille de Suzanne de Wignacourt.Mais le prenom de son pere est « jean » dans la genealogie de La Personne de la BNF,en fait c’et le prenom de son oncle avec certitude par un autre document ,le testament de sa veuve…Je dois faire une derniere verification avec l’ouvrage de Maxime de Sars sur Beaurieux et tout sera dit ,je vous transmettrai le resultat.Merci de ne pas m’oublier ,j’aimerais tellement lire ou decouvrir votre etude sur la famille de La Personne Brie et Oise!!!
    Tres cordialement a vous
    franck de La Personne

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  5. archivesduvalois Auteur de l’article

    Bonjour, je vous avoue mon ignorance, n’ayant étudié que cette branche de la famille de Longueval, qui est d’ailleurs peu documentée et pas rattachée aux généalogies publiées. Les travaux de Rodière, cités dans mon article, sont sans doute la meilleure source pour répondre à cette question.

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